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Livre d'or
Un prince mélancolique
* Comment ne pas être sensible à ton prince, à sa sensibilité, comme à sa colère – Lui, qui a dû se construire dans l’indifférence de sa mère – Sa quête de construire un monde idéal, cette recherche du bonheur – Sa volonté farouche de garder rien que pour lui Diane, qu’il considère comme sa propriété – Que de souffrances, de tourments, de blessures………….Ton Prince est souvent très inquiétant, mais aussi tellement attachant –Un grand BRAVO – pour ta plume – Maud (31/03/2023)
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Les réprouvés
* Dans cet opus cinglant, fulgurant, aux accents d'une rage à peine contenue, il y a, et j'ose l'écrire sans aucune gêne, de l'Albert Camus sous sa meilleure forme, c'est dire si ce roman noir court mais dévastateur, doit impérativement être lu. L'auteure a choisi "l'atemporalité" et quel choix judicieux. Oui, ça se déroule au Moyen-Âge, durant la Guerre de Cent Ans, avec ce couple emblématique, Matthieu le chrétien et Myriam la juive, un amour qui transcende les religions , les frontières, la bêtise, le fanatisme, la maladie ! Au-delà des siècles, voire des millénaires, l'Homme est ainsi fait, tordu, torve, imposteur, usurpateur, et prêt, sans vergogne, à utiliser les pires méthodes, les pires instruments, pour parvenir à ses fins abjectes ! Ainsi de l'immémoriale technique du bouc émissaire, que celle-ci emprunte la voie de la religion ou celle de la maladie, plus globalement celui du refus de toute différence, qu'elle s'exprime par le corps ou la croyance, et ceci à travers les siècles des siècles, AMEN ! Seuls , à travers le temps qui passe, inexorable, changent les moyens, de la peste bubonique à la guerre bactériologique, mais au milieu, l'Homme reste le même dans sa nature irréfragable, impavide, boutefeu, et bien sûr, inexpugnable commerçant puisque, le lecteur le devine, la mondialisation était déjà en germe. Splendide et … terrible que l'aveu de cette nature humaine qui restera à jamais plongée dans sa fièvre obsidionale du sectarisme et de l'argent. Jean-Michel Isèbe (15/02/2023)
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Les réprouvés
* Un roman crépusculaire et lumineux à la fois.
- Crépusculaire parce qu'il raconte l'histoire d'une cité du moyen-âge confrontée à une épidémie de peste. Une progression graduelle dans l'horreur. Ces gens claquemurés chez eux, cherchant sans y parvenir à fuir la promiscuité ; la faucheuse qui emporte, sans discernement, le vieil ami, le père ou la petite fille ; ces croix peintes sur les portes des maisons pour indiquer la présence de pestiférés ; les « ensevelisseurs » et leur monceau de cadavres transportés sur des charrettes ; la peste vécue comme un châtiment du ciel et cette recherche désespérée de la rédemption ; le long et terrible cortège des flagellants en quête de rachat des péchés ; le juif, l'étranger, ces « semeurs de peste », boucs-émissaires d'une foule qui cherche un coupable…
- Lumineux parce que dans cette période épouvantable et incertaine, où la haine et la peur gouvernent les hommes, Matthieu le chrétien et Myriam la juive vont s'aimer et braver tous les interdits, toutes les rancoeurs. Et ils le feront avec calme, sérénité, voire avec mansuétude. Protégés par Bertrand, leur Ange Gardien, ils continueront, vaille que vaille, leur existence radieuse en ignorant superbement la malveillance et l'hostilité ; jusqu'à ce que Myriam, qui a vu toute sa famille massacrée par une foule enragée par le ressentiment et la vengeance, ne décide de retrouver son destin de réprouvée.
Ce récit est une dénonciation implacable de toutes les haines et de tous les obscurantismes. Il nous montre par quels mécanismes tortueux et pervers une foule terrorisée par quelque chose qui la dépasse parvient à montrer du doigt un coupable.
Les premières pages m'ont surpris. le style très académique de l'autrice ne collait pas à la violence de l'épidémie qui emportait tout avec elle, à la souffrance et à la peur des habitants de cette cité sans nom. Il manquait de l'extravagance, de la folie furieuse, me semblait-il… Finalement, en achevant la lecture de ce livre, j'ai trouvé que ce style calme et posé a valorisé l'amour de nos deux héros et leur volonté inébranlable. Un beau roman, ... Eric Desbordes (02/02/2023) - Eric76 sur Babelio
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Les réprouvés
* Une ville au moyen âge.-- La famille Lenain est une famille prospère mais quand la peste arrive dans la ville, le père, marchand d'épices respecté, fuit avec sa femme et ses deux enfants ne laissant, pour garder la boutique, que son fils, Matthieu, issu d'un premier lit ainsi qu'Abraham, l'ami, aimé comme un père.
La peste, ce fléau, n'engendrera que malheur et désolation.
Matthieu, Miriam sa compagne ne seront pas épargnés, bien au-delà de ce qui est, humainement, supportable.
J'ai énormément apprécié ce livre, cette histoire et la façon qu'a l'autrice de la raconter. J'ai été, entièrement happé tant et si bien qu'il m'a été impossible de lâcher le livre avant de l'avoir terminé.
Il a été lu d'une traite. Mme Gasnier écrit dans un tourbillon où le lecteur, moi, est entraîné, avec bonheur tant l'histoire et ses rebondissements sont percutants. Il se passe quelque chose à chaque chapitre et, si, ce n'est pas ou peu agréable il ne peut en être autrement.
La comédie humaine faite de repères, faux et lâches, menés par des dogmes transmis par des faux prophètes ne peut qu'ajouter du malheur au malheur et s'il faut un coupable au moindre écueil c'est toujours sur le faible que rebondit la faute et que l'on cherche un salut improbable.
La montée en puissance de (des) haine(s) est terriblement et efficacement ici décrite jusqu'à une fin que le lecteur n'espérait pas. Mais pouvez-il y en avoir une autre?
Mais cette histoire d'amour vécue par Matthieu le chrétien et Miriam la juive, tragique et si belle nous est contée de belle façon dans une langue irréprochable d'une prosodie aiguisée et aux mots choisis.
Je recommande cette lecture. ... Bernard Leroux (30/01/2023) - Derfuchs sur Babelio
Les réprouvés, L'Affaire Julie Clain
* J'ai passé les fêtes de fin d'année en compagnie des protagonistes de vos deux romans historiques "L'affaire Julie Clain" et "Les réprouvés". Impossible de refermer vos livres une fois la lecture commencée... Deux histoires très différentes dans l'espace, le temps et l'intrigue ; mais énormément de similitudes dans le traitement des minorités et des différences de toutes natures. La vindicte populaire et la cruauté du groupe / de la foule, le jugement de l'autre en permanence, l'intolérance... Ce qui est très inquiétant, c'est de constater que rien ne change au fil des siècles ; comme si ces caractéristiques humaines étaient inscrites au plus profond de notre ADN. L'Histoire ne sert donc à rien ? Quel impact ont les témoignages des survivants, des témoins ? Votre travail documentaire me semble d'autant plus important dans notre société en manque de repères et d'humanité.
Vos héros sont empreints de compassion et de sagesse ; leur devenir soumis aux violences populaires les rend encore plus attachants et les grandit dans leur humanité.
J'ai hâte de lire votre prochain roman. J'imagine que vous êtes en pleine recherche aux archives, en pleine ébullition créatrice en ce début d'année. Laure (11/01/2023)
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Les réprouvés
* Merci pour ce beau et terrible voyage au cœur du Moyen Age et de la peste. Le plus beau et le plus pur des valeurs humaines y côtoient l'horreur et la cruauté sans limite de la noirceur humaine et le thème de l'ostracisation de celui qui dérange reste hélas bien d'actualité. Tu ne nous épargnes rien et pourtant on se laisse embarquer pour le meilleur et pour le pire… pour ce voyage et quel voyage ! Hélène (23/12/2022)
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Les réprouvés
* Sans doute, Martine Gasnier a profondément été marquée par l’environnement social de ses jeunes années. Déjà dans les récits des nouvelles ordinaires de la province de son enfance, elle dénonçait le poids des usages, des servitudes, des coutumes, et des obligations sociales ou religieuses avec parfois leurs contraintes confinant à l’absurdité.
Il est clair que l’élection par la naissance, aristocratique ou roturière, n’est pas son fait. Dans Julien l’exhibé, c’est une autre forme d’élection qu’elle mettait en cause : l’élection naturelle qui vous fait beau ou laid, valide ou handicapé, sous le regard des préjugés parfois absurdes et injustes avec quelquefois en plus le sous-entendu d’une disgrâce imposée comme un châtiment.
Que ce soit dans l’itinéraire d’un révolté ou dans l’affaire Julie Clain, ses récits dénoncent le poids de l’environnement provincial rural, dans ses exigences prétendument morales qui vont se nicher parfois dans ce qu’il y a de plus bas dans les instincts humains. Comment masquer ses pulsions les plus malsaines derrière les prétendus principes d’une apparente honorabilité.
Les réprouvés font face à d’autres calamités qui ravagent la vie sociale : les épidémies et les rigueurs des religions. Les premières maltraitent les corps souvent jusqu’à la mort, les secondes divisent, segmentent, par leurs intolérances souvent stupides cruelles et arbitraires. Le récit de Martine Gasnier pourrait sembler excessif s’il ne corroborait pas celui de la peste à Marseille en 1730. Ce fut l’horreur absolue, seule la richesse permit d’épargner certains de ses élus, qui de plus par cupidité avaient favorisé la pandémie. L’inquisition fut une autre forme de pandémie, une maladie du fanatisme le plus abject.
De tous les temps les pouvoirs autoritaires ont mis sur le dos de boucs émissaires les échecs de leurs certitudes et utopies. Ce furent les juifs, les arabes, les Indiens, les libres penseurs, ceux qui sortaient des rangs, ceux qui faisaient sombrer par le rire ou l’humour les prétentions des pouvoirs absolus.
La succession des malheurs qui tombent sur Myriam et Mathieu a de quoi vous faire désespérer car cette société moyenâgeuse ne propose qu’une seule issue, celle d’un l’au-delà qui s’inscrit dans une logique des récompenses ou des punitions. C’était l’enfer sur terre et ce pourrait être pire après.
Non seulement la condition de tout ce qui vit est la prédation, mais en plus les religions en rajoutent avec souvent d’absurdes et injustes exigences.
Dans tous les récits déjà publiés, il y a quand même une raison d’espérer : le couple, la rencontre d’exception intellectuelle ou amoureuse qui permet de surmonter l’épreuve. C’est la force vitale et si la vie parfois ne vaut rien, rien ne vaut la vie confortée par une passion.
L’amour est fondamentalement la seule pulsion vitale qui permet d’accepter la finalité incontournable du vivant.
Martine Gasnier reste fidèle à son style dense, l’étendue de son vocabulaire et ses références culturelles. Et puis on pressent qu’écrire est une partie de sa force vitale, cet exutoire dont elle a probablement besoin pour exister. Robert (16/12/2022)
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Itinéraire d'un révolté
* Un immense voyage historique à travers le temps et l’espace, qui retrace l’histoire d’une famille puis qui zoome sur un de ses protagoniste, Jean, très attachant par son humanité, ses défauts qu’il transcende en qualités. Un livre très court qui étonne par toute sa richesse et qui donne de l’espoir malgré la noirceur des faits. Laure (28/11/2022).
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L'inconnu du port
* Je viens vers vous ce soir dimanche 13 novembre pour vous dire que j'ai énormément apprécié votre ouvrage "l'inconnu du Port "...J'ai tout de suite ressenti un intérêt pour cet homme devenu amnésique qui se retrouve vivre dans un univers qui ne lui ressemble pas du tout mais auquel il s'adapte sans trop de difficulté ...J'ai beaucoup aimé le suspens autour de sa quête d'identité.
..Texte très bien écrit et agréable à lire. Les chapitres assez courts donnent une réelle fluidité a l'écriture souple et délicate qui est la vôtre.
...Mon mari me voyant passionnée par votre livre m'a même demandé de lui lire un passage à haute voix, ce que j'ai fait .....C'était très agréable à lire à haute voix .... .Mon mari a apprécié. D'ailleurs, je trouve que votre ouvrage pourrait fort bien être transposé au cinéma ....En le lisant, plein d'images me venaient à l'esprit ....
Bravo Martine ? Je suis heureuse de vous avoir lue ....? Martine (13/11/2022)
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Julien l'exhibé
* J’ai choisi ce livre, lors de la masse critique Babelio de septembre, pour la sobriété de sa couverture, son titre, le résumé à fait le reste. Je suis sorti de mes lectures habituelles et après le mot fin je n’ai aucun regret. Quel magnifique moment avec Julien. Nous avons fait un petit bout de chemin ensemble et partagé des moments d’émotions et d’humanité : le rire, car il a de l’humour le p’tit bonhomme, de la colère quand les autres se servent de lui pour gagner de l’argent, de la douceur par sa rencontre avec Annie et de la tristesse. Nous sommes à la fin du 19ème siècle lorsque né Julien. Très rapidement il est diagnostiqué avec un retard de croissance sévère, mais à cette époque on dit de lui, en des termes déshumanisants et réducteurs, qu’il sera un nain, un lilliputien. De sa maladie il en fera un atout maniant l’humour et la dérision. Page après page on va vivre avec Julien enfant, puis ado et jeune adulte jusqu’au jour où il va rencontrer Oscar, un jeune homme, qui va devenir son « impresario », car à cette époque on exhibe les « monstres » les « pas comme les autres ». J’ai adoré cette lecture, un peu courte à mon goût. C’est un hymne à la tolérance, à l’acceptation de l’autre quel que soit sa différence, au refus de la maltraitance physique ou psychique sous le prétexte que l’être « normal » est supérieur.
C'est le premier roman de cette auteure que je découvre, et j'avoue avoir été emporté par son écriture ; réellement une belle surprise. Un bon moment de lecture que je conseille vivement. Philippe Brient (10/2022)
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Julien l'exhibé
* Voilà un roman dont le sujet peut inquiéter : une personne atteinte de nanisme va, au début du XIX éme siècle, se lier avec un imprésario pour se lancer dans une tournée en France où il sera exhibé dans des foires ou des bars. Je dis que le sujet peut inquiéter car on peut alors s'attendre à un roman misérabiliste et manichéen mais ce n'est pas du tout le cas ici. La cruauté humaine transpire tout le long du roman à travers la fascination de beaucoup pour aller voir des personnes différentes, exposées comme des animaux. Mais ce sont aussi, et surtout, des histoires d'amitié, d'amour et de tolérance là où on ne les attend pas. L'exploitation humaine est elle-même traitée de manière non binaire : le " plus petit conscrit de France "est d'accord pour être exposé et exploité car ça lui permet de voyager, de faire des rencontres alors que dans son village et aux yeux de sa famille, il n'est que le " nain " du village. Évidemment, pas besoin de pousser la réflexion, pour comprendre que la solution n'est pas l'exploitation mais le manque de tolérance et le regard que nous portons sur la différence ...
Un très bon et beau roman que j'ai dévoré. L'écriture est très fluide et travaillée. Je ne suis pas spécialiste pour parler du style littéraire, mais il me semble que l'auteure a fait le choix de l'écrire à la manière d'un conte, ce qui m'a beaucoup plu. Ymerej13 sur Babelio (10/22)
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Un prince mélancolique
* Je termine à l’instant le livre de Martine Gasnier. J’ai beaucoup aimé, tant l’histoire de ce Prince, que l’époque, que l’écriture. C’est vraiment très bien écrit et elle sait rendre l’atmosphère de la Renaissance. Un vrai régal. Irène (01/2022)
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L'inconnu du port
* Le Havre, XIX siècle, les gros armateurs, les quais, les dockers, nous sortons à peine de la traite négrière à laquelle certains exploiteurs éhontés font encore en catimini la courte échelle, voilà pour le cadre et c'est à lui seul un personnage entier de l'opus. Le café du port justement, tenu par l'accorte Marie, qui s'est imposé naturellement dans un milieu exclusivement masculin et populaire, où surgit un jour, harassé, un inconnu aux traits délicats : qui est-il, d'où vient-il, pourquoi justement ici? Amnésie totale, une seule chose est certaine, il n'est pas du quartier, du milieu. Magnifique analyse sociologique et historique de ce cadre portuaire, splendide reconstitution à travers le parcours singulier d'Antoine, âme de justicier et fils d'un armateur droit dans ses bottes, avec en toile de fond ces descriptions au scalpel de populations loqueteuses survivant dans une misère noire, tels ces brouettiers trimballant à longueur de journées des sacs de café ou des balles de coton. Antoine à la naissance improbable et à la trajectoire encore plus chaotique, qui va transpercer les strates sociales d'alors, telle une fulgurante météorite. Quelle découverte, il existe de ces pépites dans ces "petites" maisons d'édition qui ont l'heur de me laisser pantois. Et alors, la qualité éditoriale, je vous raconte même pas. Très vifs remerciements aux éditions Zinedi, à Fabienne Germain. polarmaniaque (01/2022)
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L'inconnu du port
* Avec son écriture élégante et son sens aigu du détail, Martine Gasnier nous livre un roman émouvant aux personnages particulièrement attachants. Librairie Le Goût des mots (15/01/2022).
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L'affaire Julie Clain
* "L'Affaire Julie Clain", roman historique de Martine Gasnier, touchant et puissant, d'une très belle plume. A partir d'un fait divers réel, vécu dans le Perche au milieu du XIXéme siècle, nous vivons le procès d'une femme soupçonnée d'infanticide, avec tous les arguments qui valident pleinement tour à tour sa culpabilité ou son innocence ! Quel sera votre verdict ? Un très beau roman récompensé par le Prix normand Lions de Littérature 2020. Claire (07/01/2022)
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L'inconnu du port
* En cette fin du 19° siècle, ce qui reste de la noblesse est réduit à faire de la figuration, celle superbement décrite par Proust dans la recherche du temps perdu. C’est l’avènement du pouvoir de la bourgeoisie qui a pris le relais. Bien qu’issue de la Révolution française, elle n’est ni humaine ni sociale, et il suffit de lire les règlements intérieurs des entreprises de l’époque pour constater son vrai visage. Le pouvoir par l’argent et l'élection par le savoir des grandes écoles a supplanté celui conféré par le sang bleu. Les élections sont faites pour les notables qui partout détiennent le pouvoir.
Et ce pouvoir règne en maître sur les quais du port du Havre d’où surgira l’inconnu du port, personnage central d’un livre qui s’inscrit dans la lignée des précédents écrits de Martine Gasnier. En effet plusieurs similitudes le relient à l’itinéraire d’un révolté : rencontres de Jean et Mathilde quarante ans plus tôt, celle de l’inconnu du port et de Marie dans ce dernier. Le thème de la rencontre est cher à l’auteure qui par ailleurs semble vouloir régler son compte à une bourgeoisie dominée par des hommes dont l’image est peu reluisante. La condition féminine est sous-jacente et ce n’est pas un hasard si l’emblématique Louise Michel, victime en janvier 1888 d’un attentat se soldant par une blessure à la tête est citée. Dans le sillage de ces années couve aussi, l’affaire Dreyfus, six ans plus tard, qui coûtera ultérieurement si cher politiquement à une droite antisémite et conservatrice...
Au servage a succédé un salariat contraint, qui en est la forme moderne, et qui ne laisse pas le choix aux plus défavorisés, main d’œuvre vouée aux plus dures et plus basses besognes, futur grand prolétariat du travail à la chaîne. Recueilli par Marie qui tient l’humble bistrot du port, l’inconnu a certes perdu la mémoire, mais ce qui lui reste d’instruction lui permet de donner une structure à la lutte ouvrière des dockers.
Rentrer davantage dans le déroulement du récit serait priver les lecteurs de sa prenante découverte.
Martine Gasnier reste fidèle à ses chapitres courts et denses dans lesquels elle va à l’essentiel et en arrière-plan se profilent toujours les injustices, les préjugés, les prétentions, les contraintes, les contradictions, les certitudes, de la société du moment. La permanence de ce regard désabusé sur nos institutions en dit long sur la désillusion qu’elle inspire à l’auteure.
C’est la relation amoureuse qui se noue dans chacun de ses livres qui permet à certains de ses personnages de ne pas sombrer dans un pessimisme noir. Elle serait celle qui donne la force vitale de tout surmonter. Le thème de la rencontre providentielle, celle qui éclaire une vie, lui donne un sens, semble lui être cher. Robert Cadyck (31/12/2021)
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L'inconnu du port
* De cette ambiance morose en cette saison automnale, je me suis plongée, le week-end dernier, dans la lecture de votre dernier roman. En tant que lectrice, en voyant ce titre "l'inconnu du port" je ne voyais pas vers quoi vous alliez embarquer vos lecteurs. Une fois de plus vous avez sublimement brossé les classes sociales, mis en scène la société en ce XIXe siècle.
De l'amnésie d'Antoine vous décrivez cette recherche d'identité propre à chaque être humain, aussi particulière soit-elle. Il devait y en avoir beaucoup des "Antoine" ... selon votre récit à cette époque. Le questionnement humain propre à chaque individu sur ses origines, et les luttes sociales sont plus que jamais d'actualité en ce XXIe siècle.
Nous aurons peut-être l'occasion d'en parler de vive voix. Sylviane (15/12/2021)
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L'inconnu du port
* Je viens de terminer la lecture de "L'INCONNU DU PORT". Ton écriture est à ce point descriptive que nous sommes au milieu de ces charbonniers à partager leur labeur, leur combat. Tu as si bien cerné les acteurs de cette énigme que nous n'avons qu'une hâte, c'est que nous lecteurs, découvrions qui est cet inconnu. Bravo. Je suis admiratif de ton talent d'auteure. Mille mercis pour ce moment délicieusement captivant. Francis (11/2021)
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Julien l'exhibé
*Je viens de terminer Julien l'exhibé. J'ai ressenti une réelle affection pour ce petit homme. Une envie de le protéger de ce monde d'injustice où la dignité humaine est bafouée.
J'ai adoré votre roman sur fond d'histoire vraie et en lisant j'ai vu les endroits décrits de Mauves. J'étais émue par sa tristesse bien cachée aux yeux de tous ...
Quel bonheur d'avoir lu cette histoire. Julien restera dans mon cœur longtemps. Merci à vous. Annick (09/08/2021)
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Julien l'exhibé
* Encore un livre qui évoque le terroir normand et un passé chers à l’écrivaine, son aspect social ancré dans les traditions, celles qui venaient de loin dans une civilisation occidentale sous la domination d’un élitisme d’origine politique et religieux. Celle qui fut une camarade d’enfance de Michel Onfray, jette comme lui un regard lucide sur la société provinciale à laquelle elle reste cependant profondément attachée.
Pendant des siècles, l’élitisme fut lié à la naissance dans des monarchies où l’on avait les privilèges découlant du fait d’être né. C’est avec une hautaine condescendance que le regard des nobles se portait sur le peuple, forcément inférieur car moins élu par Dieu. Il faudra attendre la controverse de Valladolid, pour que le légat du pape reconnaisse une âme aux populations conquises par les conquistadors. L’église dont la parole aurait été dictée par Dieu se prétendait infaillible. Sauf rares exceptions, il fallait quatre quartiers de noblesse pour obtenir une haute fonction à la cour du roi. On humiliait du haut de cette grandeur ceux qui n’étaient pas nés, quitte à les faire bastonner, torturer, emprisonner, voire exécuter.
Dans cette logique, l’Occident, bien que se référant à la parole du Christ, pratiquera l’esclavage, les conversions forcées, le colonialisme, l’inquisition, et humiliera ceux qu’il pense être forcément inférieurs, la couleur de la peau justifiant en plus cette consternante prétention. Le passif de cette humiliation est loin d’être apaisé. Il ne faut pas humilier les gens, ils ne l’oublient jamais. L’histoire a montré que les conséquences de l’humiliation sont durables et parfois terribles des décennies plus tard.
Il faudra des siècles après la révolution française pour que plus personne ne se revendique d’une élection par la naissance. Marcel Proust a brillamment restitué comment cette prétention a perduré après la révolution dans une minorité de l’ancienne aristocratie. Chez la duchesse de Guermantes à la fin du 19° siècle, on se donnait encore l’illusion d’une élection par le sang, avec ses préséances, ses prétentions, et ses illusions.
C’est la haute bourgeoisie qui va différemment prendre le relais d’une autre forme d’élection, celle du savoir et de la fortune, transmissible aux enfants. Roger Martin du Gard la décrira sans complaisance dans les mémoires du lieutenant-colonel de Maumort. Ces nouveaux élus du système pensaient aussi que le pouvoir leur revenait de droit. Cette élection par les diplômes des grandes écoles perdure encore aujourd’hui. L’absence de savoir et de diplômes rejettent dans la précarité, cette forme moderne du déclassement social.
Le notable instruit et presque toujours promu grâce à l’aisance ou la fortune, surtout en province, jouira après la noblesse, pour longtemps encore d’un respect presque religieux, celui qu’il est impensable de remettre en cause, celui qui autorise ces regards et préjugés sur les humbles.
Julien l’exhibé qui n’est élu socialement ni par la naissance ni par la fortune, porte de plus physiquement une infériorité que certains à cette époque ne peuvent s’empêcher de sous-entendre liée à une prédestination. C’est tellement commode de mettre sur le compte du destin, voire de Dieu, les apparentes injustices qui dérangent et interpellent le peuple. Même la démonstration scientifique de la loterie par les chromosomes mettra du temps à être admise, sans être vraiment acceptée.
Le peuple que décrit Martine Gasnier en ce début de vingtième siècle fait preuve d’humanité avec Julien. Ce sont les nantis, ceux qui ont les moyens de payer, qui se montrent les plus curieux des difformités dont ils se repaissent sans retenue. Mais le rejet dans l’infériorité qui en découle continue à générer de l’humiliation, la pire des choses dans les rapports humains. Les occidentaux iront jusqu’à exposer des hommes dans des zoos humains, c’est dire les consternantes carences intellectuelles et psychologiques d’une civilisation qui se croyait au-dessus de tout.
Seuls les liens de filiation restent solides, généreux et puissants. Rien ne peut s’élever au niveau de l’amour qu’ils suscitent. Les gens disgraciés par leur naissance sont des humains à part entière qui aiment, qui souffrent, et qui méritent plus encore que les autres une active compassion, celle de la famille de Julien, fidèle jusqu’ au dernier jour.
Martine Gasnier reste fidèle à ses chapitres courts, son écriture condensée, la précision d’un vocabulaire dont sort entre autres le verbe ébaubir utilisé par Molière. Elle fait la démonstration qu’un riche vocabulaire permet de mieux expliquer, mieux juger, mieux s’entendre, mieux se comprendre. L’absence de vocabulaire est souvent la source de conflits.
Nous le constatons aujourd’hui au travers de l’actualité.
La notion d’élitisme dans l’œuvre de Martine Gasnier est d’ordre culturel, c’est celle dans son livre ‘’Retrouvailles’’ de la rencontre d’exception, celle qui vous élève sans jamais vous humilier, celle qui après coup vous fait faire un pas de plus dans la compréhension des choses et du monde. Sans tomber dans le mélodrame, elle interpelle ses lecteurs face aux carences de leur société, une sorte de mise au pied du mur dont ils ne sortent pas toujours indemnes.
Julien est de ceux qui ont payé le plus chèrement leur disgrâce physique, leur naissance modeste, leur dépendance sociale, en ce monde occidental qui après avoir chassé ses rois reste dévot à un nouveau dieu : l’argent roi. Robert Cadyck (04/07/2021)
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Julien l'exhibé
* C'est une fois de plus un très beau texte, Martine a vraiment une belle plume... Laurent (02/06/2021)
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Un prince mélancolique
* Merci pour ce beau moment que j'ai passé avec le prince et sa pauvre femme. Comme j'ai tremblé pour elle. Vos descriptions se lisent comme des tableaux de maîtres italiens. J'ai l'impression d'avoir été témoin de leur rencontre et leurs beautés ténébreuses résonnent encore en moi. J'ai hâte de lire le prochain ! Delphine (18/02/2021)
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Un prince mélancolique
* Reçu grâce à la Masse critique (Babelio) et je n'en suis pas déçue ! "Un prince mélancolique" est un très joli récit rétrospectif sur la vie d'un duc mourant dans l'Italie du XVIe siècle. Le style de l'auteure, sans dialogues, est très intéressant ! Il n'empêche pas de comprendre les personnalités et relations des personnages, ni à rendre Vespasien très touchant. Quand il est heureux, nous le sommes, quand il sombre, nous n'en sommes que tristes de le voir comme ça.
Une très jolie plume, un très joli récit, que j'aurais même aimé plus long ! ;) Chloé (29/01/2021)
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Un prince mélancolique
* J'ai terminé la lecture du Prince ! Pauvre Diane et pauvre de lui. C'est bien de la mélancolie invasive dirait-on ! L'historienne que tu es, rend la lecture passionnante et évite le pathos qui nous assombrirait totalement. J'aime beaucoup ton écriture narrative et très précise. On ressort de cette lecture avec le sentiment que l'humain reste le même plus de 400 ans après ! Ton texte pourrait s'inscrire dans une pédagogie de l'histoire pour les élèves du second cycle. Merci pour ce bon moment. Patrick (09/11/2020)
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Un prince mélancolique
* J’ai lu avec délectation l’analyse de votre roman par notre ami Robert. Tous deux : c’est un réel plaisir de vous lire.
En ce qui me concerne, j’ai beaucoup aimé ce dernier roman « Un prince mélancolique ».
J’ai aimé le rythme, on sautille de chapitre en chapitre, courts, chacun de quatre à six pages, aux longues phrases constituées de mots pensés, choisis avec rigueur, qui nous révèlent votre grande maîtrise de l’écriture.
Trouver le mot juste soumis à la rigueur de votre pensée; je reconnais, là, votre style d’écriture Martine.
Et comme le dit Robert, votre écriture est tellement riche de par votre culture littéraire, artistique, historique, que vous sublimez l’histoire en un récit concis, juste, en toute liberté. Mais l’on perçoit tout le travail derrière ces mots associés, les références.
Où l’on ressent votre chère Italie !
Ce roman est un modèle de mise en situation des particularités de chaque personnage. Le destin tragique pour les deux êtres aimés en ce XVIe siècle. La volonté de puissance, de grandeur, de domination de l’homme et la soumission d’une femme. Mais cette puissance et finalement cette grande impuissance ou faiblesse, le mènent finalement aux plus vils agissements… envers l’être aimée !
« L’histoire d’une vie », pas d’un homme commun, celle d’un prince du XVIe siècle. Quelle vision avait-il de lui-même ?
De la petite enfance, d’une classe sociale définie, jaillit l’avenir et le destin humain. Dans le contexte du livre, pouvait-il choisir autrement ?
Pour autant on n’échappe pas selon les milieux sociaux aux tourments de la vie, qui nous mèneront de toute façon à une fin inéluctable. Mais, peut-elle être subie ?, comme cette pauvre Diane… Choisie ? Organisée ?
En tout cas il y a des phrases très fortes, Martine, qui nous obligent à mener réflexion…
Pour ce Vespasien, pouvait-il éclaircir sa pensée par la découverte de l’art antique ? La grandeur et la puissance peuvent-elles guérir une âme ? Non, apparemment…
A la fin, toutes ces ruines corrompent-elles la vision du réel ?
Quel aurait été le destin de ces personnages dans les siècles suivants ?
Voilà Martine, pour moi, en simples mots, je vous exprime le plaisir que j’ai eu à lire ce dernier ouvrage, et la curiosité suscitée sur l’approfondissement de mes connaissances, qui me pousse à ouvrir toujours des livres d’Histoire !
De nombreuses questions me restent en suspens et peut-être vous les poserai-je ? ou pas !
Merci. Sylviane (21/10/2020)
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Un prince mélancolique
* On retrouve dans ce livre les grands thèmes qui lui sont chers : la rencontre amoureuse d’exception celle des retrouvailles, la recherche d’un absolu dans cette rencontre, la sublimation d’ordre culturel, la quête du raffinement, un regard lucide sur la société de cette époque qui est comme toutes les autres en l’absence d’illusions sur l’humanité, celle des petites scènes de la vie ordinaire. La passion d’une telle rencontre amoureuse ne peut être que brève car trop intense pour s’inscrire dans la durée, il n’y a pas d’amour sublime heureux. On ne peut plus vivre sur les décombres d’un tel passé, c’est trop de désillusion et de douleur. Dites ces mots, ma vie, et retenez vos larmes.
Certes l’époque est celle des excès totalitaires de pouvoirs politiques et religieux, eux aussi tournés vers la recherche d’un absolu exigeant et intolérant. Ce n’est pas un hasard si l’action se situe dans cette Italie qu’elle célébrait déjà dans les retrouvailles et dans cette deuxième partie du quatorzième siècle où l’inquisition est puissante et dominatrice.
L’écriture est à la hauteur des personnages emblématiques du récit. Elle est le fruit d’un acquit culturel que rien ne peut remplacer. On ne se construit pas sans travail et trop de gens aujourd’hui veulent nous le faire croire. Le style est dense, chapitres courts, portés par un riche vocabulaire qui célèbre la langue française, le fond et la forme transcendés par une histoire tragique qui ne souffrirait pas l’absence de talent. On sourirait de tragédies raciniennes si leur écriture n’était pas à la hauteur des passions. Il est des entreprises culturelles avec lesquelles on ne peut pas tricher, faut-il se donner les moyens de pouvoir les aborder.
Il me semble que comme pour Julie Clain, ce livre célèbre une certaine idée de la femme qui paye toujours le prix le plus élevé de la rencontre amoureuse. Julie Clain se débat face à la vindicte rurale de son temps qui pardonne tout à l’homme et rien à la femme forcément provocatrice du péché, et Diane se morfond d’être réduite au repos du guerrier Vespasien, serviteur de Philippe II d’Espagne. Au fond Vespasien trouve plus de brutale jouissance dans la guerre que dans l’amour, porté par un orgueil qui domine tout.
Je crois partager avec Martine Gasnier la nostalgie d’un passé qui nous a laissé un si brillant témoignage de son exigence culturelle et religieuse, celui des cathédrales, des châteaux, des œuvres picturales, musicales, et littéraires. Que serions-nous sans eux, sans ses témoignages qui nous aident à vivre, et à nous accepter tels que nous sommes en ce monde façonné par l’argent, la seule valeur à laquelle il croit encore. Robert Cadyck (20/10/2020)
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Itinéraire d'un révolté
* J'aime beaucoup (ne rougis, non ne rougis pas, etc. ;-) ) ! C'est tellement vrai, tellement humain, tellement bien observé. Merci pour l'élégance et le style qui me nettoient la tête de trop de choses vues et entendues ces derniers temps. Pierre Efratas (30/06/2020)
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Nouvelles
* Merci pour ces petites géographies vagabondes bien agréables à lire. Cela nous change des élucubrations journalistiques dont on est maintenant abreuvés quotidiennement. Jean-Marc (23/06/2020)
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L'Affaire Julie Clain
* Je voulais simplement vous dire que j’avais beaucoup apprécié votre livre. Je l’ai trouvé agréable à lire, très bien écrit, instructif sur le Perche et son passé. J’ai évidemment été sensible au lieu de détention de Julie qui se trouve aujourd’hui dans le périmètre de notre établissement. Sylvain (29/04/2020)
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L'Affaire julien Clain, Itinéraire d'un révolté
* Juste un petit mot pour vous dire que j'ai lu avec délice L'Affaire Julie Clain et Itinéraire d'un révolté. Écrire sur la misère de façon si incisive et élégante n'est pas sans rappeler l'écriture réaliste de notre siècle d'or de la nouvelle. Vos livres m'ont redonné l'envie de lire Maupassant et Zola ! Je dois vous avouer que je suis bien aise que Jean et Julie s'en sortent à la fin ! Les pauvres hères...que de mésaventures ! Delphine (30/01/2020)
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Itinéraire d'un révolté
* Je viens de terminer de lire ton livre «itinéraire d’un révolté ». Je me suis «régalée » et te félicite pour tes talents qui m’ont conduit à un moment délicieux de lecture. Véronique (11/01/2020)
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*...et son livre "Itinéraire d"un révolté", un ouvrage remarquable qui sème à foison des points d’interrogation, qui vous poursuivent longtemps encore après avoir fermé le livre. Bref, et pour en revenir à mon propos du début, un livre qui laisse une trace. Et quelle TRACE ! Charles (30/11/2019)
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*… Martine Gasnier dépeint la misère de la condition ouvrière en mots justes et forts avec cet «itinéraire d’un révolté» qui dévoile le portrait d’un jeune insoumis libre et attachant dont on épouse instantanément la cause ! En mêlant habilement la fiction à des faits réels (le centre pénitentiaire de Soligny a réellement existé et les moines ont été jugés pour pédophilie), elle déroule le fil de l’Histoire de Paris à La Martinique où Jean s’exilera pour rejoindre Mathilde, avec un sens de la narration aussi fluide qu’agréable, dans la pure tradition du roman naturaliste. Social, humain et politique, ce roman insuffle l’envie de garder la révolte chevillée à l’âme face à la morgue des puissants, qui aujourd’hui comme hier, exploitent les plus faibles… Magistralement d’actualité ! Christine Le Garrec (18/11/2019)
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* Martine Gasnier offre avec ce nouveau roman historique une histoire forte et attachante, celle d’un enfant, Jean, né au milieu du XIXe siècle dans un quartier misérable de Paris. La révolution de 1848, l’essor de l’industrie, les ravages du choléra constituent la toile de fond du récit. Dans ce contexte, le jeune révolté, épris de justice sociale, est amené à voler par nécessité. Emprisonné à Paris, puis à la colonie pénitentiaire de Soligny-la-Trappe, dans l’Orne, où il est traité comme un bagnard, il finit par embarquer pour la Martinique... Superbement écrit, ce récit captivant et documenté nous plonge dans toute une époque avec délice. Coup de cœur - Médiathèque Aveline de la Communauté Urbaine d'Alençon (10/2019)
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* J'ai découvert le week-end dernier pendant un voyage en train votre nouveau roman que j'ai lu avec grand intérêt, l'écriture est enlevée, les personnages immédiatement attachants, le cadre historique bien sûr très documenté. On retrouve avec une forme de complicité bien agréable des thèmes qui vous tiennent à cœur, la dénonciation des injustices sociales, des abus des puissants, en particulier des gens d’Église, et la formidable énergie, qui, alliée à la force d'une rencontre amie, permet à quelques uns d'échapper au sort des opprimés. Merci pour ce livre. Armelle (8/10/2019)
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* Juste un mot pour vous dire que je prends grand plaisir à lire '' Itinéraire d'un révolté ''. Je lis lentement ce qui a été écrit avec application et mûre réflexion. .."je lis avec plaisir comme une poule boit, en relevant fréquemment la tête, pour faire couler"...J'ai l'impression qu'on pourrait vous attribuer cette réflexion de Romain Rolland : "On ne lit pas, on se lit". Merci. Charles Lanot (28/09/2019)
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* Ce révolté c'est Jean, le plus jeune fils d'Antoinette et Jules, jeune couple attachant, vivant pauvrement à Paris au début du XIXè siècle. Jean verra la misère dans laquelle ses parents ont vécu, et le choléra lui arracher ses proches. Il passe très vite du statut d'enfant à celui de "seul homme grandi trop vite d'un foyer orphelin". Dès lors, entre débrouille, travail à l'usine et emprisonnement, Jean l'insoumis se construit avec une conscience de classe certaine, un sens de la justice. De Paris à la Normandie, Jean ira loin, grâce à de belles rencontres et un caractère affirmé. D'une belle plume, Martine Gasnier nous plonge, comme si on y était, dans la vie de ce jeune homme pour qui la liberté n'est pas un vain mot. Une bien belle découverte ! Librairie Le Goût des mots (18/09/2019)
Cliquer sur ce courrier pour le lire !
Courrier d'un lecteur inconnu - octobre 2019.pdf
*« Inspiré d'un fait authentique, ce roman dénonce la fragilité de la justice et le poids de la rumeur qui affirme qu'il n'y a pas de fumée sans feu. Combien d'histoires du même type, à notre époque, continuent de pourrir la vie d'innocents ? Une affaire exemplaire. » Radio Massabielle "A l'écoute des livres" - La chronique de Roland Françoise du 27 février 2019
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* J'ai fini de lire ton premier roman. Je te félicite. J'ai pris beaucoup de plaisir à le lire. je suis admirative. Véronique (22/01/2019)
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* Comment une rumeur peut bouleverser une vie ? Accusée d’infanticide, une jeune femme se retrouve rapidement devant la cour d’assise de l’Orne. L’affaire Julie Clain, inspirée d’un fait divers qui s’est déroulé dans le Perche en 1860, nous invite à méditer sur la justice et ses failles. L’avocat alençonnais, Léon de la Sicotière, arrivera-t-il à faire triompher le droit ? Véritable chronique judiciaire, la lecture de ce premier roman de Martine Gasnier est un pur moment de bonheur, captivant. Coup de cœur - Médiathèque Aveline de la Communauté Urbaine d'Alençon (09/2018)
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* L’affaire Julie Clain est un livre remarquablement écrit. On sent que chaque mot est choisi avec minutie. C’est un petit livre compact mais dense et riche. … Martine Gasnier nous fait vivre cette affaire avec une intensité poignante. On est projeté en 1860. Avec une jeune femme déjà très en avance sur son temps. Une jeune femme qui veut être libre ! On la suit avec angoisse, page après page. Comme on suit cette rumeur devenir criminelle sans aucun élément révélateur. Un livre passionnant et très angoissant. Bénédicte de Loriol - Publik'Art (02/07/2018)
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* J'ai pris grand plaisir à lire L'affaire Julie Clain. J'ai retrouvé l'ambiance de nos campagnes (garde champêtre, travaux des champs...). J'étais tellement pris par cette ambiance que j'ai été souvent tenté de regarder la dernière page. J'aime les fins heureuses, je suis comblé. Le style de Martine est toujours aussi brillant, donc que du bonheur à cette lecture. Christian Barbey (27/06/2018)
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* Je voulais vous féliciter pour votre merveilleux roman "L'Affaire Julie Clain". Avec une écriture haletante vous avez réussi à tenir le lecteur exigeant que je suis en haleine…Vous avez su, avec brio, reconstituer ce Perche, sa beauté verdoyante, mais aussi sa rudesse, avec ces hommes et ces femmes soumis au labeur quotidien et à l'âpreté de la vie. Merci pour ce merveilleux moment avec votre roman… Eric Bacher (1/06/2018)
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* Je venais justement de terminer l'affaire Julie Clain la veille au soir. J'ai pris beaucoup de plaisir à le lire. Il décrit bien cet état d'esprit qu'il y avait dans nos campagnes il n'y a pas encore si longtemps et même ...... Donc félicitations à Martine, pour ce Roman dont la lecture tient en haleine jusqu'à la fin. Jean-Marc Barbey (24/05/2018)
Divers
* Ce que j'apprécie dans votre écriture c'est que vous écrivez chaque fois comme si vous le faisiez pour la première fois et la dernière fois, et dire autant de choses que si vous faisiez vos adieux et les dire aussi bien que si vous le faisiez pour la première fois. Vous ne confondez pas écrire et bien écrire... Cela me fait penser à cette phrase, dans une lettre de V. Hugo à Juliette Drouet : Vous n'êtes pas jolie, vous êtes pire ! Charles Lanot (7/06/2017)
* A propos des « Lettres à l'homme soleil » - Pour vous, Martine, ces vers de Rimbaud : Elle est retrouvée. / Quoi ? - L’Éternité. / C'est la mer allée / Avec le soleil. Charles Lanot (13/02/2017)
* Après ses deux précédents recueils de nouvelles "Petites scènes ordinaires" et "Retrouvailles", Martine Gasnier quitte la vie de province pour nous emmener vers des horizons plus lointains. "Lettres à l'homme soleil", est un beau voyage initiatique au pays de la lumière, celle de la Méditerranée ou d'une île perdue. Un recueil de nouvelles épistolaires qui nous transporte vers des paysages de lumière où couleurs, épices, paysages et sentiments sont dépeints avec une grande sensualité. L'écriture est belle, très poétique, la lecture de ce petit livre est un dépaysement total et enchanteur. Frédérique (30/11/2016)
* J'ai lu, et relu avec plaisir vos "Retrouvailles", dont j'ai d'abord apprécié la belle écriture, la subtile majesté du style, ses longues phrases ondulantes et sinueuses, et son classicisme précieux... comme un travail d'orfèvre. Charles Lanot (10/09/2016)
* Vous lire, c'est vous entendre nous dire le monde et son mystère, la vie et la mort, le sacré et le profane, ... et l'homme précaire. La pensée et le regard qui guident vos écrits rencontrent les nôtres pour ne pas les quitter : vos mots sont si justes, nécessaires et précis. Dans ces territoires de l'arbre et de l'eau, de l'animal, de l'enfant de la femme et de l'homme, le temps y est précieux : ce sont des poèmes d'horloger. Bernard Lacombe (11/05/2016)
* Martine Gasnier explore les différentes facettes du sentiment amoureux avec acuité et gourmandise. Tout sonne juste, de la description des lieux jusqu'aux mœurs et caractères, et sa belle plume nous enchante. Frédérique (28/04/2016)
* Tel Ulysse envoûté par la "magicienne" Circé, vous avez su, par votre écriture, me "séduire". J'ai lu et relu vos opuscules, j'y trouve un thème récurrent, celui de l'Amour passion qui ne peut durer et auquel il faut mettre un terme de peur de connaître une désillusion cruelle... vous choisissez la rupture provoquée "je me suis éloignée de vous pour vous laisser libre et j'ai lu sur votre visage le signe d'un soulagement ". Votre prose poétique est rythmée par les saisons, exaltation de l'été, mélancolie de l'automne, tristesse de l'hiver, espérance du printemps, vous voudriez vivre un éternel été en sachant son côté illusoire, l'automne vous sied mieux, comme les poètes du XIXe...en allant jusqu'à "frissonner au coin du feu en songeant à la camarde"... Mais ne vaut-il pas mieux " trinquer avant de s'abandonner..." Jacques Virondaud (01/12/2015)
* Fin observateur, l’auteur croque des instants volés sur une plage normande, lors d’un vernissage organisé dans une grange ou encore dans un vide-grenier où, sans état d’âme, on liquide le passé. Il pose un regard tendrement ironique mais chaleureux sur ces petites scènes ordinaires. Coup de coeur - Médiathèques de la Communauté Urbaine d'Alençon
* Je me régale à la lecture de vos textes qui ne sont pas des pensums, mais de petits bijoux qui méritent plus qu'un accessit...! Jacques Virondaud (22/07/2015)
* Splendide !!! Je me suis "régalé" en dégustant ce "velouté littéraire" de Martine Gasnier, Petites scènes ordinaires... Claude Meurisse (30/06/2015)
* Comme je vous l'ai dit, un bon livre pour moi c'est celui qu'on lit et qu'on relit, comme un bon vin c'est celui qu'on boit et qu'on reboit. J'ai dégusté votre livre, que j'ai lu comme une poule boit, en relevant fréquemment la tête, pour faire couler. Rien n'est plus difficile que d'écrire des ''petites scènes ordinaires'', je veux dire par là que vous nous prouvez que bien écrire c'est le contraire d'écrire bien, c'est chercher avec humilité à paraître banal sans y parvenir. Je ne l'ai pas dévoré avec la gourmandise du lecteur pressé qui hâte de savoir le fin mot de l'histoire. Non, je l'ai savouré avec bonheur comme un gourmet. Pour le plaisir... le plaisir du texte... Charles Lanot (11/06/2015)
* Je viens d'achever Petites Scènes ordinaires. Cette peinture régionaliste et contemporaine est émouvante, in fine, car sans concession. Tout y passe, au filtre de l'amertume, sous regard faussement naïf, très tôt averti. Les élus, les petits bourgeois, la famille, les notables, les vieux, les cadres, tous chapotés par l'hypocrisie. Nous passons du désopilant, du cocasse, à l'acerbité, l'ironie. Des vapeurs de nostalgie, également. Les mots sont choisis, quasi ampoulés parfois, et ce sont des couperets. Les chutes en coup de griffe. Rien n'est sauvé. La littérature est là pour bousculer, n'est-ce pas, et vérifier la solidité ou la fragilité des choses et des êtres... Jean-Marc Barroso (10/06/2015)
* Bravo ! Tu es dans la lignée de Maupassant et de Flaubert... Christian (26/04/2015)
* Encore bien joli texte porteur d'un message. Chantal (24/02/2015)
* J'ai lu tes écrits, un vrai régal d'atmosphères et de sensations. Bravo. Poursuis le chemin, il est beau ! Nicole (20/10/2014)
* A peine arrivé d'une visite impromptue à vos carnets nomades, me voila déjà critiquant et proférant, alors que sans aucune forfanterie vous serez toujours dans mon cœur l'égérie des belles lettres. A ce propos, Martine, je dois vous dire qu'au delà des belles images par votre science des mots créés, je sens poindre ici comme un iota, un petit parfum de "nostalgie" ; nostalgie des lieux anciens, des vieilles personnes, des anciens temps, des vieux savoirs et un mot revient souvent "suranné". D'ailleurs ce "parfum" qui me plaît et me fait penser à Simenon n'est en soi nullement préjudiciable à la beauté de vos textes... il "est" c'est tout, je tenais simplement à vous en faire part. Tendrement, votre dévoué Monsieur Gendre. Max (13/10/2014)
* Toujours aussi beau et émouvant... Bernard (08/09/2014)
* Les amants coupables et puissants de ce monde n'ont certainement pas la chance, eux, que des hommages aussi beaux leur soient rendus... Céline (08/09/2014)
* Martine, je ne connaissais pas cet artiste. Je viens de regarder une longue vidéo sur internet. J'aime bien sa manière très simple de s'exprimer. J'espère qu'il y aura une expo hommage un jour que je puisse voir ses peintures. Alain (17/08/2014)
* J'attends avec plaisir vos prochains billets. Amicalement. Christian (14/08/2014)
* Sachez mes amis, que dorénavant lorsque vous allez chez Martine et Christian, n'hésitez pas à demander à prendre un apéritif mais précisez bien dans le jardin, vous faites ainsi une bonne action!!! vous participez à la pitance des cocottes. Rassurez vous, il semblerait qu'elles n'apprécient pas l'alcool.... Alain de la Petite Saussaie (31/07/2014)
* Toute ressemblance avec une famille de B... n’est absolument pas fortuite !!!! (Les Cocottes) Jean-Louis (31/07/2014)
* J'imagine le bonheur et la fierté de Nonette, Pâquerette, Flanelle et Précieuse lorsqu'elles liront ces quelques lignes ! Céline (31/07/2014)
* Un hommage si beau et si vrai. Il va en effet falloir apprendre à vivre au quotidien avec les œuvres orphelines de Stepk si présentes dans notre maison. C'est aujourd’hui trop difficile de les regarder tant elles reflètent l'âme de Stepk. Elles sont pourtant la promesse qu'Il sera toujours en vie pour nous. Céline (21/06/2014)
* Grâce à vous, une lueur d'espoir était entrée dans sa vie mais malheureusement trop faible pour affronter ce monde qui n'était pas le sien. Devenu croyant, souhaitons lui ce monde meilleur qu'il aspirait à connaître. L'hommage que vous lui rendez est très touchant et véritablement nous regarderons ses toiles autrement. Brigitte et Alain (21/06/2014)
* Je suis très touché et je partage avec vous cet hommage au Peintre Stepk. Bernard (21/06/2014)
* Nous partageons ce bel hommage à Stepk. Il est parti vers ce monde imaginaire qu'il a si bien représenté dans son œuvre ! Claudine et Régis (22/06/2014)
* Mais, malheureusement Martine, Albertine a disparu ! (carnets nomades n° 34) Benoît (30/05/2014)
* L'idéal est encore de ne pas communier ! (Scènes villageoises n° 1) Céline (12/05/2014)
* Ma peinture a de la chance en inspirant une plume comme la tienne! ... (Petite géographie vagabonde n°7) Alain (13/02/2014)
* Bonjour Martine, Je vois que le thème du voyage revient souvent, ce qui est tout à fait normal au vu de son nom "géographie", même s'il ne vagabonde pas. C'est là une histoire bien triste, pleine de renonciation, qui me fait penser à ces romans de Simenon où les personnages tristes et englués évoluent dans des paysages ad hoc et sont prisonniers de leurs contradictions. Votre billet pourrait en être le commencement ou le synopsis. Bravo! (Petite géographie vagabonde n°5) Max (23/01/2014)
* Toute ressemblance avec une famille que je connais très bien n'est visiblement pas fortuite ! Cela me rappelle de si beaux souvenirs... Merci de nous faire revivre ces moments. (Petites scènes ordinaires n°31) Céline (07/11/2013)
* Bonsoir Martine,
L'art est intemporel, depuis la nuit des temps, mais la personne érudite que vous êtes vous permet de replacer une œuvre dans son temps, cela montre bien que le temps n'a pas d'emprise sur vous, il m'est donc impossible de vous donner votre nombre de printemps ! en ce jour mémorable pour vous. C'est donc le temps qui différencie l'art de la connaissance. Bon anniversaire. Alain et Brigitte (26/10/2013)
* Comme c'est bien écrit ! j'ai beaucoup aimé la n°30...On s'y voit tout à fait. Vous devriez les sortir en bouquin. Samuel (11/10/2013)
* Oh ! que cela fait du bien de se replonger dans les Petites scènes ordinaires de Martine Gasnier, les vacances sont loin, la campagne et la mer aussi, une longue interruption dans la lecture et vous savez quoi ? ... J'ai adoré pouvoir lire 10, 15 textes d'affilée ! Quel bonheur de retrouver tout ce petit monde de notables, vieilles dames, champions de belotes, etc. merci, merci ! Catherine(11/10/2013)
* J'ai encore en bouche le billet de Martine "ses fines bulles d'esprit et sa légère acidité me comblent d'aise". Décidément Belle Maman est extralucide sur ses contemporains. Max (15/09/2013)
* Merci pour l'envoi de vos textes, ce sont comme des petits entractes dans le chantier de mes journées. Je les aime parce qu'ils n'ont pas de temporalité, on ne sait plus très bien (parfois) de quelle époque ils parlent... Alba (10/09/2013)
* Merci Martine pour ces petites scènes ordinaires, je me régale de ce petit coté "polisson" comme tu peux t'en douter. Pour avoir passé mon enfance dans une toute petite ville, j'en savoure d'avantage certaines scènes et très souvent éclate de rire... Jean-Claude (28/08/2013)
* Vous avez l’œil...et les mots ! Bravo pour ces poétiques images de nos régions bien françaises. Vive la campagne ! Samuel (28/08/2013)
* Vos publications me confirment, s'il en était besoin, la richesse de votre écriture pleine de poésie qui fait du verbe une voie lactée à l'imaginaire, merci. Étienne (27/06/2013)
* Terriblement émouvant, terriblement humain! Il faut "entendre" ce qu'écrit l'enfant sur le sable! Merci.Bernard (24/05/2013)
*Bonne lecture ! dites-vous, n'ayez crainte, elle l'est et c'est plus que cela, l'avantage des petits textes sur les gros livres dont pourtant je raffole, c'est que l'on y revient et que l'on a tout le temps de lire et relire, tout ou partie, ceux que l'on préfère, ceux qui font sourire, ceux qui rendent joliment un peu tristes, ceux qui sont comme des tableaux et avec ces Carnets nomades, vous touchez à une autre dimension que celle des Petites scènes ordinaires. Le dernier en date, saison des ténèbres... jardin d'éternité est une pure merveille, un hymne à la vie et au souvenir, magnifique, vraiment magnifique. Vous êtes incroyable, merci pour tout et bonne fin de journée, je vous embrasse. Catherine (26/01/2013)
* Merci Martine pour tes petites scènes, c'est chaque fois pour moi un petit moment de vraie vie qui me ramène à des images que je savoure, bises. Jean-Claude (26/01/2013)
* C'est une très belle photographie littéraire, pour chacune des deux histoires... Effectivement la scène des jeunes du bitume, d'où je viens d'ailleurs mais du 93, montre bien - à mes yeux - le choix qui s'opère face à deux humains du même milieu et avec la même palette de couleurs. Face à la toile de sa vie, l'un fera n'importe quoi et se laissera engloutir par le désœuvrement, l'autre fera une œuvre d'art. Samuel (08/01/2013)
* Votre site est un voyage. Que d'écrits ! Merci de m'avoir donné le lien. Et Bravo pour votre plume fluide. Personnellement touché par le billet sur le Percheron, en amoureux du cheval que je suis. Samuel (17/12/2012)
* Merci, pour tes envois, ce sont des petits trésors d'observation du théâtre humain dans lequel nous vivons, et parfois devons subir ! Olivier (02/12/2012)
* N' avez vous pas remarqué comme la lumière est étrange, irréelle en cette fin novembre comme si le ciel appelait la terre à de nouvelles étreintes, à un nouveau regard.... Alors pourquoi ne pas fêter le 21 décembre le solstice d' hiver, la plus longue nuit par des feux de joie, retrouver nos racines et nos ailes et remercier avec ceux que l' on aime la vie qui bat bien au delà de nos ripailles de gens blasés à force de destruction, de tout ce commerce obligatoire. Pourquoi ne pas célébrer, ne pas aimer le jeune soleil qui revient après la plus longue nuit ? Marie (29/11/2012)
* Merci Martine. C'est vrai qu'il y a quelque chose d'hystérique dans le hourra collectif de la Saint sylvestre. Car il est objectivement impossible de ressentir une joie profonde en apprenant qu'il est minuit et que désormais nous sommes le 1er janvier ! Benoît (21/11/2012)
* Comme toujours j'ai lu avec plaisir votre billet doux amer. Derrière votre regard critique du théâtre social, je vois aussi une critique de la technique grande fossoyeuse de beauté. Ici le tracteur bruyant et puant (on ne parle pas assez du bruit et de l'odeur de nos machines...) remplaçant le cheval percheron, là, la sono à l'arrière de la Peugeot remplaçant l'orchestre municipal... Mieux vaut en rire, vous avez raison. Benoît (07/11/2012)
* Pourquoi cette lecture n’a-t-elle pas eu lieu en public ? Marie Françoise (16/10/2012)
* Martine, je vous adore ! Lire vos billets est un vrai bonheur, les relire aussi... j'avais l'impression d'en avoir raté plein et puis non, il ne me manquait que les 11 et 12 et du coup, je les ai encore tous relus, on ne s'en lasse pas, faut le faire !
C'est comme une promenade, une irruption dans un monde inconnu ou livresque à la Flaubert, la Foire exposition, je vous jure, c'est le comice agricole de Madame de Bovary version Martine Gasnier et 20ème siècle, extraordinaire ! Je ne savais même pas que cela existait ces sortes de ventes de tout un dimanche dans une sous-préfecture, comme vous dites.
Et puis il y a toutes ces petites choses à la fois drôles et si joliment humaines comme la grand-mère qui achètera un service tout bête car il faudra bien cuisiner tous les jours, les chaussures qui font redouter de vieillir, les sacs biodégradables qui sauveront la planète, à chaque fois, vous avez cette touche humoristique, sarcastique aussi mais qui sonne vrai et qui aura toujours quelque chose de touchant même dans le pathétique. J'aime beaucoup le dialogue de sourds avec les rognons au madère, les mots ou expressions que vous employez comme le "buffet royal" qui vaut bien que l'on se fende d'un service complet pour le coup, les larmes des anciens combattants du fait de la lourdeur de la bannière et non de la mort de leur camarade, j'imagine qu'à leur âge ils ne pleurent plus un vieux monsieur comme ils le sont eux-mêmes, bref, tout cela offre une belle galerie de personnages, une atmosphère merveilleusement décrite, c'est plus qu'une description, plus qu'une évocation, c'est tout un monde que vous évoquez et peignez, une promenade dans un tableau on pourrait dire ! Mais le terme de tableau ne va pas, il n'y a rien de figé, le temps est à la fois suspendu mais tout bouge, tout vit et chacun finit par rentrer chez soi, vous êtes incroyable, bravo, bravo et bravo ! Catherine (07/10/2012)
* Je te remercie pour toutes les merveilles socio-poétiques que tu me fais partager, tu devrais essayer d'envoyer tout ça à des éditeurs ! … tu as une matière extraordinaire MADE IN FRANCE comme vue de la Lune ! Olivier (15/09/2012)
* Je viens de musarder sur votre site avec plaisir et curiosité, non sans surprise... J'avais déjà parcouru chez Knud de vos écrits. J'ai le sentiment d'une inconnue, c'est vrai que beaucoup de temps s'est écoulé ! Mais à vrai dire je ne sais pas ce que temps veux dire. Bien qu'en lisant vos courtes nouvelles, je me retrouve au 19éme siècle. Je voulais juste vous assurer que ce site est très bien… Marie (12/09/2012)
* Je me régale avec toutes tes petites scènes, l'ordinaire devient quelque chose de curieux dès qu'il est pointé, c'est un peu comme si l'on regarde quelque chose avec insistance (genre une oreille) elle devient étrange ! Olivier (17/08/2012)
* Encore une fois, beau et si juste ! Bernard (12/08/2012)
* Bravo, j’ai l’impression de regarder un album photos ! Jean (12/08/2012)
* Martine, c'est génial, j'adore, on voit la scène, on imagine parfaitement les lieux, on sent l'atmosphère et très précisément les regards des personnes évoquées, les petits gestes, ce qu'il y a autour, en extérieur ou en intérieur, c'est à la fois concentré et large, non, vraiment, c'est très différent de ce que j'ai pu lire jusqu'alors mais c'est votre style, votre patte, à la fois précise et très ouverte sur tout ce qu'il peut y avoir alentour et je vous rassure, c'est drôle, pas méchant pour deux sous et tellement imagé dans le vrai, que c'est un pur bonheur, encore, encore...Et quand vous voudrez croquer des Parisiens, on passe une journée ensemble et je vous emmène partout.Vous avez vraiment un talent hors du commun, je trouve et si je vous le dis, c'est que je le pense, alors continuez...Je vous embrasse, bon concert ce soir et je vous appelle en rentrant, avec un peu de chance, il y a aura de nouveaux billets d'ici là... Catherine(11/08/2012).
* Quel livre enchanteur que "Petit Bestiaire sans importance"... je l'ai adoré ! Deirdre (11/04/2012)
* Nous avons apprécié ce livre....Original autant qu'artistique dans l'idée, les mots, les formes et les couleurs: le binôme est efficace. Le site est très attirant et reflète bien la personnalité de Martine. Félicitations ! Geneviève (15/05/2011)
Date de dernière mise à jour : 08/08/2023