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Rencontres et Dédicaces à venir

 7 & 8/12/2024

Salon du Livre

à

Soligny la Trappe (61)

Affiche 2024 co

 

 

 

Commentaires des lecteurs

Un Rital à la mine

* La xénophobie n’est pas une idée neuve dans notre pays, bien malheureusement. Et cet ouvrage nous le prouve, ô combien ! La France s’est constituée au fil du temps, des siècles, de strates sociologiques multiples. Des populations qui, pour des raisons le plus souvent économiques, voire politiques, se sont progressivement intégrées à notre substrat social et démographique. C’est ainsi que Polonais, Portugais, Espagnols, Italiens, Marocains, Algériens, et bien d’autres, ont fini par devenir le socle de notre cher et vieux pays.

Cet opus nous raconte l’histoire d’un de ces modestes macaronis, qui a fui la misère de son terroir d’origine, pour devenir, par le plus grand des hasards, mineur de fer en Normandie, déclenchant un véritable parcours de vie.

Un ouvrage à faire lire dans toutes les écoles,  à l’heure où de sombres horizons reviennent nous hanter, comme si l’Homme ne tirait jamais de leçons de l’Histoire. Jean-Michel Isèbe (30/10/2024)

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Nous y suivons Emilio, immigré italien qui décide de quitter son pays natal pour travailler dans une mine de fer près de Caen et fuir la misère. De nombreux étrangers grossissent en effet les rangs des usines en manque de main d'oeuvre masculine.
    Emilio arrive avec l'espoir de vivre une vie meilleure et se heurte rapidement au racisme, aux conditions de vie épouvantables dans les mines et aux conflits avec les autres communautés. Malgré tout, il tisse des amitiés, découvre la solidarité de ces travailleurs confrontés au pire et tombe amoureux. Le récit aborde aussi les grèves qui ont jalonné les mines, cette société très hiérarchisée où sortir de sa condition paraissait impossible voire vécu comme une trahison envers ses camarades.
    La toile de fond historique est aussi la montée du fascisme en Italie et les bouleversements qui aboutiront au pire dans ce siècle de bouleversements sociaux et politiques.
Emilio apparaît comme un personnage attachant, courageux, touchant sous la plume délicate de l'autrice. L'écriture est précise, le vocabulaire soutenu comme pour rendre un hommage lumineux à ces travailleurs de l'ombre.

Je recommande vivement ce puissant court roman. Babelio-Talotte (20/10/2024)

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* À travers le parcours d'Emilio, un immigré italien arrivé à la mine de fer de Soumont-Potigny, Martine Gasnier dresse un portrait poignant de l'âme humaine en temps de crise.
      Le récit débute dans un paysage meurtri. Les hommes, laissés sur le champ de bataille, font cruellement défaut. C'est dans ce contexte qu'une politique d'ouverture aux travailleurs étrangers s'impose, et les Italiens, animés par l'espoir d'une vie meilleure, affluent en France. Martine Gasnier évoque avec justesse la douleur de ces immigrants, qui fuient la misère d'un pays en proie à des turbulences.
     Et parmi eux, Emilio, un personnage touchant, à la fois plein d'espoir et d'angoisse. Son intégration dans le monde de la mine s'avère une épreuve. La mine, devient à la fois un lieu de solidarité et de conflits. Les camaraderies forgées dans la pénombre des galeries contrastent avec les tensions interethniques et la montée des idéologies xénophobes.
    L'autrice montre avec finesse comment l'amitié et la solidarité, naissant dans un contexte difficile, sont souvent menacées par la jalousie et la peur. Emilio devient le miroir des espoirs déçus et des frustrations d'une génération qui cherche à se reconstruire.
     La plume délicate de l'auteure évoque les douleurs des immigrants, mais aussi les petites victoires de ceux qui osent espérer et lutter pour un avenir meilleur. Babelio Lovebooks200 (8/10/24)

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* ... Et tout cela est écrit dans une langue française riche en vocabulaire et en verbes, dense aux chapitres courts qui vont à l’essentiel... Robert C.( 02/10/24) pour lire l'intégralité de la note de lecture rendez-vous sur la page LIVRE D'OR

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* En lisant ce roman l’auteure nous fait vivre cette période de façon très sincère comme si elle avait vécu elle-même dans la mine. Félicitations ! Micheline (27/09/24)

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* A peine revenus de Mortagne avec votre nouveau livre, je m'y suis plongée et ne l'ai pas quitté ou presque. Descriptions réalistes, imagées, je me voyai à Potigny. Merci de nous faire partager si vivement cette tranche d'histoire, avec le bonheur de votre écriture. Ça me donne envie d'aller à Potigny. Continuez à m'emporter dans vos aventures... Béatrice (24/09/24)

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* Saviez-vous qu’il y avait eu des mines de fer en Normandie ? Nous suivons, dans ce très beau roman, des travailleurs italiens venus dans la région entre deux guerres pour devenir mineurs. Nous faisons notamment la connaissance d’Emilio, qui connaîtra l’amitié et la solidarité, l’amour, et aussi la violence et le racisme... Des thèmes qui résonnent particulièrement aujourd’hui, et ce formidable roman en est le reflet, entre fresque historique et sociale et un bel élan romanesque qui nous emporte. Frédérique - Librairie Le Goût des mots Place des libraires (11/09/2024)


"Résidence à l'école" au lycée de Domfront-en-Poiraie de mars à mai 2024 - Un florilège extrait des lettres adressées par les élèves à l'auteur :

- "... Nous tenons à vous remercier de votre présence et de toutes les connaissances que vous avez pu partager à nos côtés. ... Nous avons également découvert les joies de l’écriture auprès de vous, que ce soit avec nos plaidoyers ou même en découvrant vos merveilleux livres..." A. & U.

-  " Durant cette séquence avec vous, vous nous avez apporté beaucoup de savoirs.... Partager ces séances avec vous nous a permis de nous épanouir tout en enrichissant nos connaissances..." G.

- "... C’était un réel plaisir de vous voir dans notre classe le jeudi matin, de pouvoir communiquer avec vous, et de nous avoir raconté quelques-unes de vos expériences..." L.

- "... j’ai découvert des informations sur le 19e siècle, et cela m’a permis d’approfondir mes connaissances sur cette période historique... Ainsi, j’ai pu améliorer mes talents d’écriture, et aussi partir plus confiante pour le bac de français...J’ ai également pris beaucoup de plaisir à communiquer avec vous, et vos connaissances sur l’histoire m’ont beaucoup impressionnée..." S.

- "... J'ai pu découvrir de nouveaux styles littéraires, cela m'a permis d'ouvrir ma culture..... D'habitude, je lis des thrillers mais j'ai apprécié la lecture de vos œuvres..... Ainsi que sur votre parcours professionnel, qui m'aide pour mon parcours plus tard...." J.

- "... Vous avez été d'une grande inspiration durant ces séances d'Humanités Littérature et Philosophie. Etant à l'écoute, vous avez su nous enrichir par des connaissances riches et intéressantes...Votre expérience est un atout pour notre jeunesse..." Z.


Sur les ruines des barricades

* Il y a chez Martine Gasnier des constantes : l’amour et le respect de la langue française, celle de Molière l’incomparable, son regard sur la société provinciale et notamment sa bourgeoisie, l’hypocrisie en argument, le non-dit en point final, les conventions qui étouffent, la richesse qui classe. Dans tous ces récits émergent le couple qui puise dans l’amour sa résistance à l’adversité, son désir d’une société humaine et juste et cette pulsion culturelle qui est celle de la lucidité, de l’ouverture, et de la tolérance.

Elle célèbre l’instant mythique de la rencontre, la lucidité face au fait d’exister, la prise de conscience devant le destin inexorable de tout ce qui vit, et le courage d’affronter les choses telles qu’elles sont. Elle fait de la femme à juste titre l’égale de l’homme en ses droits et ses devoirs. Elle dénonce ce que furent les conventions, les préjugés, de ceux qui avaient ces certitudes qui méprisent et humilient.

Sur les ruines des barricades de la Commune, il y a aussi les ruines politiques d’une société où la bourgeoisie a pris le relais de la noblesse, le travail des enfants, les journées de douze heures, la misère pour tout horizon, ces règlements d’entreprise qui sont la honte d’un autre temps. Sur les plages de Normandie, cette bourgeoisie reproduit à sa manière les soirées de Marcel Proust chez madame Verdurin avec cette condescendance hautaine des certitudes de classe. Quelques années plus tard ce sera l’affaire Dreyfus, autre manifestation d’un naufrage politique, le bouc émissaire dont on a besoin pour masquer son insuffisance.

La rencontre d’Henri et de Lucie ne survivra pas à cette épopée de la Commune. Il y a dans cette conclusion comme l’amer constat d’une vague qui au fil du temps a tout dévasté, lucidité peut être d’une conscience face à un avenir qui inquiète de plus en plus nos contemporains.  Robert Cadyck (18/02/2024)

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* Fresque poignante sur la Commune de Paris, "Sur les ruines des barricades" est le dernier roman de Martine Gasnier paru aux Editions Zinédi. L'ouvrage met en scène la passion désespérée d'Henri et Lucie, couple d'amants brisés par la répression de 1871. L'intrigue captive par son souffle romanesque et son arrière-plan historique fidèlement reconstitué. On salue le talent de conteuse de l'auteure, qui insuffle sensibilité et fluidité à une trame marquée par le fracas des barricades et le crépitement des fusils. Un must de la rentrée littéraire. Fawaz Hussain-Mare Nostrum (26/11/2023)

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* Merci pour cet ouvrage !! Je l’ai lu très vite, car il tient en haleine. On a envie de connaitre la suite. La séparation, puis vont-ils se retrouver... c’est super !!! Bonne journée et surtout bonne écriture pour d’autres aventures !! Arlette (29/09/2023)

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* Un formidable roman qui débute en 1871, juste après la Commune. Dans un contexte historique toujours précis et parfaitement documenté, Martine Gasnier nous entraîne auprès de Henri et Lucie. Dans un grand souffle romanesque, nous suivons avec fièvre leur rencontre et leur histoire d'amour, hélas vite interrompue par la répression du pouvoir en place, et leur destin à chacun, une fois séparés... Passionnant !. Librairie Le Goût des mots (20/09/2023)


Les réprouvés

* Dans cet opus cinglant, fulgurant, aux accents d'une rage à peine contenue, il y a, et j'ose l'écrire sans aucune gêne, de l'Albert Camus sous sa meilleure forme, c'est dire si ce roman noir court mais dévastateur, doit impérativement être lu. L'auteure a choisi "l'atemporalité" et quel choix judicieux. Oui, ça se déroule au Moyen-Âge, durant la Guerre de Cent Ans, avec ce couple emblématique, Matthieu le chrétien et Myriam la juive, un amour qui transcende les religions , les frontières, la bêtise, le fanatisme, la maladie ! Au-delà des siècles, voire des millénaires, l'Homme est ainsi fait, tordu, torve, imposteur, usurpateur, et prêt, sans vergogne, à utiliser les pires méthodes, les pires instruments, pour parvenir à ses fins abjectes ! Ainsi de l'immémoriale technique du bouc émissaire, que celle-ci emprunte la voie de la religion ou celle de la maladie, plus globalement celui du refus de toute différence, qu'elle s'exprime par le corps ou la croyance, et ceci à travers les siècles des siècles, AMEN ! Seuls , à travers le temps qui passe, inexorable, changent les moyens, de la peste bubonique à la guerre bactériologique, mais au milieu, l'Homme reste le même dans sa nature irréfragable, impavide, boutefeu, et bien sûr, inexpugnable commerçant puisque, le lecteur le devine, la mondialisation était déjà en germe. Splendide et … terrible que l'aveu de cette nature humaine qui restera à jamais plongée dans sa fièvre obsidionale du sectarisme et de l'argent. Jean-Michel Isèbe (15/02/2023) 

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* Un roman crépusculaire et lumineux à la fois./ - Crépusculaire parce qu'il raconte l'histoire d'une cité du moyen-âge confrontée à une épidémie de peste. Une progression graduelle dans l'horreur. Ces gens claquemurés chez eux, cherchant sans y parvenir à fuir la promiscuité ; la faucheuse qui emporte, sans discernement, le vieil ami, le père ou la petite fille ; ces croix peintes sur les portes des maisons pour indiquer la présence de pestiférés ; les « ensevelisseurs » et leur monceau de cadavres transportés sur des charrettes ; la peste vécue comme un châtiment du ciel et cette recherche désespérée de la rédemption ; le long et terrible cortège des flagellants en quête de rachat des péchés ; le juif, l'étranger, ces « semeurs de peste », boucs-émissaires d'une foule qui cherche un coupable… / - Lumineux parce que dans cette période épouvantable et incertaine, où la haine et la peur gouvernent les hommes, Matthieu le chrétien et Myriam la juive vont s'aimer et braver tous les interdits, toutes les rancoeurs. Et ils le feront avec calme, sérénité, voire avec mansuétude. Protégés par Bertrand, leur Ange Gardien, ils continueront, vaille que vaille, leur existence radieuse en ignorant superbement la malveillance et l'hostilité ; jusqu'à ce que Myriam, qui a vu toute sa famille massacrée par une foule enragée par le ressentiment et la vengeance, ne décide de retrouver son destin de réprouvée. /  Ce récit est une dénonciation implacable de toutes les haines et de tous les obscurantismes. Il nous montre par quels mécanismes tortueux et pervers une foule terrorisée par quelque chose qui la dépasse parvient à montrer du doigt un coupable. /  Les premières pages m'ont surpris. le style très académique de l'autrice ne collait pas à la violence de l'épidémie qui emportait tout avec elle, à la souffrance et à la peur des habitants de cette cité sans nom. Il manquait de l'extravagance, de la folie furieuse, me semblait-il… Finalement, en achevant la lecture de ce livre, j'ai trouvé que ce style calme et posé a valorisé l'amour de nos deux héros et leur volonté inébranlable.

Un beau roman, ...  Eric Desbordes (02/02/2023)

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* Une ville au moyen âge.-- La famille Lenain est une famille prospère mais quand la peste arrive dans la ville, le père, marchand d'épices respecté, fuit avec sa femme et ses deux enfants ne laissant, pour garder la boutique, que son fils, Matthieu, issu d'un premier lit ainsi qu'Abraham, l'ami, aimé comme un père.

La peste, ce fléau, n'engendrera que malheur et désolation.
Matthieu, Miriam sa compagne ne seront pas épargnés, bien au-delà de ce qui est, humainement, supportable.
J'ai énormément apprécié ce livre, cette histoire et la façon qu'a l'autrice de la raconter. J'ai été, entièrement happé tant et si bien qu'il m'a été impossible de lâcher le livre avant de l'avoir terminé.
Il a été lu d'une traite. Mme Gasnier écrit dans un tourbillon où le lecteur, moi, est entraîné, avec bonheur tant l'histoire et ses rebondissements sont percutants. Il se passe quelque chose à chaque chapitre et, si, ce n'est pas ou peu agréable il ne peut en être autrement.
La comédie humaine faite de repères, faux et lâches, menés par des dogmes transmis par des faux prophètes ne peut qu'ajouter du malheur au malheur et s'il faut un coupable au moindre écueil c'est toujours sur le faible que rebondit la faute et que l'on cherche un salut improbable.
La montée en puissance de (des) haine(s) est terriblement et efficacement ici décrite jusqu'à une fin que le lecteur n'espérait pas. Mais pouvez-il y en avoir une autre?
Mais cette histoire d'amour vécue par Matthieu le chrétien et Miriam la juive, tragique et si belle nous est contée de belle façon dans une langue irréprochable d'une prosodie aiguisée et aux mots choisis.
Je recommande cette lecture. ... Bernard Leroux (30/01/2023)

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* J'ai passé les fêtes de fin d'année en compagnie des protagonistes de vos deux romans historiques "L'affaire Julie Clain" et "Les réprouvés". Impossible de refermer vos livres une fois la lecture commencée... Deux histoires très différentes dans l'espace, le temps et l'intrigue ; mais énormément de similitudes dans le traitement des minorités et des différences de toutes natures. La vindicte populaire et la cruauté du groupe / de la foule, le jugement de l'autre en permanence, l'intolérance... Ce qui est très inquiétant, c'est de constater que rien ne change au fil des siècles ; comme si ces caractéristiques humaines étaient inscrites au plus profond de notre ADN. L'Histoire ne sert donc à rien ? Quel impact ont les témoignages des survivants, des témoins ? Votre travail documentaire me semble d'autant plus important dans notre société en manque de repères et d'humanité.

Vos héros sont empreints de compassion et de sagesse ; leur devenir soumis aux violences populaires les rend encore plus attachants et les grandit dans leur humanité. /  J'ai hâte de lire votre prochain roman. J'imagine que vous êtes en pleine recherche aux archives, en pleine ébullition créatrice en ce début d'année. Laure (11/01/2023)

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* Merci pour ce beau et terrible voyage au cœur du Moyen Age et de la peste. Le plus beau et le plus pur des valeurs humaines y côtoient l'horreur et la cruauté sans limite de la noirceur humaine et le thème de l'ostracisation de celui qui dérange reste hélas bien d'actualité. Tu ne nous épargnes rien et pourtant on se laisse embarquer pour le meilleur et pour le pire… pour ce voyage et quel voyage ! Hélène (23/12/2022)

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* Sans doute, Martine Gasnier a profondément été marquée par l’environnement social de ses jeunes années. Déjà dans les récits des nouvelles ordinaires de la province de son enfance, elle dénonçait le poids des usages, des servitudes, des coutumes, et des obligations sociales ou religieuses avec parfois leurs contraintes confinant à l’absurdité. /  Il est clair que l’élection par la naissance, aristocratique ou roturière, n’est pas son fait. Dans Julien l’exhibé, c’est une autre forme d’élection qu’elle mettait en cause : l’élection naturelle qui vous fait beau ou laid, valide ou handicapé, sous le regard des préjugés parfois absurdes et injustes avec quelquefois en plus le sous-entendu d’une disgrâce imposée comme un châtiment. /   Que ce soit dans l’itinéraire d’un révolté ou dans l’affaire Julie Clain, ses récits dénoncent le poids de l’environnement provincial rural, dans ses exigences prétendument morales qui vont se nicher parfois dans ce qu’il y a de plus bas dans les instincts humains. Comment masquer ses pulsions les plus malsaines derrière les prétendus principes d’une apparente honorabilité. Les réprouvés font face à d’autres calamités qui ravagent la vie sociale : les épidémies et les rigueurs des religions. Les premières maltraitent les corps souvent jusqu’à la mort, les secondes divisent, segmentent, par leurs intolérances souvent stupides cruelles et arbitraires. Le récit de Martine Gasnier pourrait sembler excessif s’il ne corroborait pas celui de la peste à Marseille en 1730. Ce fut l’horreur absolue, seule la richesse permit d’épargner certains de ses élus, qui de plus par cupidité avaient favorisé la pandémie. L’inquisition fut une autre forme de pandémie, une maladie du fanatisme le plus abject. / De tous les temps les pouvoirs autoritaires ont mis sur le dos de boucs émissaires les échecs de leurs certitudes et utopies. Ce furent les juifs, les arabes, les Indiens, les libres penseurs, ceux qui sortaient des rangs, ceux qui faisaient sombrer par le rire ou l’humour les prétentions des pouvoirs absolus.  /  La succession des malheurs qui tombent sur Myriam et Mathieu a de quoi vous faire désespérer car cette société moyenâgeuse ne propose qu’une seule issue, celle d’un l’au-delà qui s’inscrit dans une logique des récompenses ou des punitions. C’était l’enfer sur terre et ce pourrait être pire après. /  Non seulement la condition de tout ce qui vit est la prédation, mais en plus les religions en rajoutent avec souvent d’absurdes et injustes exigences.  /  Dans tous les récits déjà publiés, il y a quand même une raison d’espérer : le couple, la rencontre d’exception intellectuelle ou amoureuse qui permet de surmonter l’épreuve. C’est la force vitale et si la vie parfois ne vaut rien, rien ne vaut la vie confortée par une passion. /  L’amour est fondamentalement la seule pulsion vitale qui permet d’accepter la finalité incontournable du vivant.

Martine Gasnier reste fidèle à son style dense, l’étendue de son vocabulaire et ses références culturelles. Et puis on pressent qu’écrire est une partie de sa force vitale, cet exutoire dont elle a probablement besoin pour exister. Robert Cadyck(16/12/2022)

Historique du livre d orHistorique du livre d or (186.13 Ko)

Historique des Rencontres & Dédicaces

     2024

  • 14/3 >30/05 - Domfront-en-Poiraie (61)
  • 23 mars - Alençon (61)
  • 27 avril - La Ferté-Bernard (72)
  • 11 mai - Grandcamp-Maisy (14)
  • 26 mai - Caen (14)
  • 14 juillet - Thiron-Gardais (28)
  • 1 septembre - La Ferté-Vidame (28)
  • 14 septembre - Verneuil-sur-Avre (27)
  • 21 septembre - Mortagne au Perche (61)
  • 28 septembre - Vimoutiers (61)
  • 28 septembre - Argentan (61)
  • 5 octobre - Bazoches-sur-Hoëne
  • 12 & 13 octobre - Alençon (61)
  • 26 octobre - Carrouges (61)
  • 2 novembre - Le Mêle-sur-Sarthe (61)
  • 16 novembre - Beaumont/Sarthe (72)
  • 7 & 8 décembre - Soligny (61) 

   2023

  • 8 mars - Argentan (61)
  • 11 & 12 mars - Argentan (61)
  • 3 & 6 avril - Le Mans (14)
  • 28 avril - Rabodanges (61)
  • 10 juillet - St Aubin/Mer (14)
  • 14 juillet - Thiron-Gardais (28)
  • 16 septembre - St Mard-Réno(61)
  • 30 septembre - Mortagne (61)
  • 1 octobre - Lillebonne  (76)
  • 14 & 15 octobre - Bellême (61)
  • 28 oct. - Bazoches/Hoene  (61)
  • 4 nov - Carrouges (61)
  • 18 nov - Vimoutiers (61)
  • 18 nov - Argentan (61)
  • 2 & 3 décembre - Soligny (61)

 2022

  • 22 janv.- Mortagne (61)
  • 26 fév. - Bazoches/Hoëne (61)
  • 12 mars - Argentan (61)
  • 7 mai - Grandcamp-Maisy (14)  
  • 14 mai - Argentan (61)
  • 22 mai - Caen (14)  
  • 30 mai - Alençon (61)
  • 2 juillet - La Ferté-Vidame (28)
  • 14 juillet - Thiron-gardais (28)
  • 7 août - Camembert (61) 
  • 21 août - Villers/Mer (14)
  • 4 sept. - La Ferté-Vidame (28)  
  • 15 octobre - Alençon (61)
  • 3 & 4 décembre - Soligny (61)
  • 10 décembre - Carrouges (61)
  • 12 décembre - Argentan (61)
  • 17 déc. - Bazoches/Hoëne (61)

Date de dernière mise à jour : 20/11/2024